Le Bureau du scientifique en chef, dans le cadre du Forum sciences et politiques du Québec (SPQ), en partenariat avec l’École nationale d’administration publique (ci-après, l’École), vous sollicite pour mieux comprendre comment se déploient les mécanismes favorisant l’utilisation des résultats probants dans la prise de décision au sein de votre ministère.
Plus précisément, nous souhaitons comprendre de quelle manière les mécanismes suivants se déploient au sein de votre ministère ainsi que votre perception de leur impact et des facteurs qui influencent cet impact :
La veille, la prospective et l’intelligence d’affaires
Le Réseau stratégique de veille et de prospective de la fonction publique du Québec (RSVP) définit la veille comme « un processus de collecte, d’analyse et de diffusion d’information à valeur ajoutée pour appuyer la prise de décision, tout en permettant à l’organisation de construire son environnement » et la prospective comme « un processus permettant de penser de façon systémique le futur en vue de soutenir la vision stratégique d’une organisation ».
L’intelligence d’affaires vise, quant à elle, à améliorer l’efficacité et l’accessibilité des services grâce au développement de projets novateurs en matière d’analytique et de bonnes pratiques.
L’évaluation de programme
Le Secrétariat du Conseil du trésor décrit l’évaluation de programme comme : « une démarche systématique d’appréciation de la valeur d’un programme au regard de critères explicites, effectuée dans le but d’éclairer la prise de décision. Elle comprend notamment les travaux visant à faire état des résultats des programmes et ceux permettant d’en apprécier, entre autres critères, la pertinence, l’efficacité ou l’efficience. Elle peut être réalisée à différentes étapes du cycle de vie d’un programme ».
Ainsi, l’évaluation de programme utilise une méthode rigoureuse qui donne lieu à des résultats probants pouvant informer la prise de décision.
L’audit
Le Secrétariat du Conseil du trésor décrit l’audit comme : « une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, ainsi que des conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée. Elle aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de gouvernance, de gestion des risques et de contrôle en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité ».
Ainsi, l’audit utilise une méthode rigoureuse qui donne lieu à des résultats probants pouvant informer la prise de décision.
La recherche scientifique
S’appuyant sur la définition de l’UNESCO, la recherche scientifique désigne, dans ce sondage :
« les processus d’étude, d’expérimentation, de conceptualisation, de vérification et de validation qu’implique la genèse du savoir scientifique [c’est-à-dire] l’entreprise par laquelle l’être humain, agissant individuellement ou en groupes, petits ou grands, fait un effort organisé pour découvrir et maîtriser la chaîne des causalités, les relations ou les interactions, au moyen de l’étude objective de phénomènes observés et de sa validation par le partage des résultats et des données et de l’évaluation par les pairs; rassemble les connaissances ainsi acquises, en les coordonnant grâce à un effort systématique de réflexion et de conceptualisation; et se donne ainsi la possibilité de tirer parti de la compréhension des processus et phénomènes qui se produisent dans la nature et dans la société ».
Ces activités peuvent être effectuées par du personnel de recherche au sein même de l’organisation, ou réalisées en partenariat par l’intermédiaire de programmes de subvention, par exemple.
Le conseil scientifique
« Le conseil scientifique regroupe deux types d’activités :
- La synthèse des preuves scientifiques visant à établir l’état des connaissances disponibles sur une question donnée;
- La médiation de connaissances consistant essentiellement à mettre à disposition des preuves scientifiques pour aider les responsables de politiques publiques à interpréter les informations scientifiques, leurs significations, leurs implications et leurs limites afin de soutenir leurs délibérations et leur prise de décision ».
L’activité de conseil scientifique peut être réalisée au sein de plusieurs structures, comme les conseillères/conseillers scientifiques en chef (comme au Québec et au Canada), des comités scientifiques permanents (comme le Comité consultatif sur les changements climatiques) ou temporaires ou un poste affecté au conseil scientifique au sein même de votre ministère.
Grâce à ce questionnaire, nous souhaitons aussi documenter :
- vos perceptions quant à la capacité organisationnelle de votre ministère à utiliser les résultats probants pour informer la prise de décision;
- votre opinion sur l’utilisation des résultats probants pour informer la prise de décision au sein de votre ministère.
Votre participation est volontaire. Les données recueillies grâce à ce sondage seront traitées de façon confidentielle. Toutes les analyses seront menées dans le respect de la politique de l’École en matière d’éthique de la recherche. En cliquant sur "SUIVANT" dans le bas de cette page, vous acceptez de participer, à la lueur de l'information transmise ici.
Comment remplir le questionnaire Web?
Pour chaque question, vous devez répondre en cochant la case qui correspond le mieux à vos perceptions. Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises réponses; l’important est qu’elles reflètent le plus fidèlement ce que vous savez de l’utilisation des résultats probants pour informer la prise de décision au sein de votre ministère. Vous aurez besoin d’environ 30 minutes pour répondre à ce sondage.
Nous vous remercions de votre collaboration!
Si vous avez des questions à propos de ce questionnaire, vous pouvez joindre Mélodie Briand-Lamarche, conseillère aux organisations, à l’adresse suivante : melodie.briand-lamarche@enap.ca